Des images sur les réseaux sociaux montrant des élèves musulmans priant dehors par temps froid, après qu’une enseignante les ait expulsés d’une salle de classe, dans une école à Oldham, en Grande-Bretagne, ont suscité l’indignation de la communauté locale.
Le gouvernement britannique a présenté ses excuses à un musulman faussement accusé d'"extrémisme". Admettant qu'il s'agissait d'une erreur, Aidan Eardley, conseiller juridique du ministre de l'Intérieur, a exprimé ses regrets pour le préjudice causé à Salman Butt.
Les députés accusent Boris Johnson d'ignorer les musulmans, soulignant qu'il n'a pas répondu à l’appel à l’action d’un député sur l’islamophobie depuis un an, mettant en garde contre la montée des crimes de haine et remettant en question l’inaction du gouvernement.
Chaque année en novembre en Grande-Bretagne, le «Mois de la sensibilisation contre l'islamophobie» est organisé pour sensibiliser à la menace de l'islamophobie, encourager le signalement des incidents de haine à la police et pour lutter contre ce phénomène.
Le ministère de l'Intérieur a déclaré que les musulmans étaient la cible de 45% des crimes haineux enregistrés entre mars 2020 et mars 2021. Le Conseil musulman de Grande-Bretagne a condamné la « forme omniprésente de fanatisme » et la menace qu'elle représente.
Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) a publié un guide en 6 étapes pour assurer la sécurité des fidèles et des visiteurs et les protéger contre toute attaque islamophobe, en réponse au taux élevé de crimes haineux au cours des années 2020 et 2021.
Le système de « prêts étudiants » au Royaume-Uni est jugé comme discriminatoire à l'égard des musulmans, car il propose des prêts usuraires contraires à la loi islamique, entravant l'accès à l'université pour de nombreux jeunes musulmans, faute d'alternative. https://youtu.be/gya6qxlpVaY
Certains termes arabes et islamiques sont couramment employés dans le registre familier par les anglophones à Londres et dans les conversations des Londoniens sur les réseaux sociaux, pour plusieurs raisons, notamment leur utilisation dans des chansons populaires.
Une étude a révélé que la couverture de la presse britannique pendant la pandémie a contribué à exacerber l'islamophobie en diffusant des préjugés négatifs et racistes sur les musulmans par le biais d'une couverture biaisée s'appuyant sur des informations inexactes.
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