Des ONG ont observé une détérioration notable des conditions des musulmans au Sri Lanka, soulignant que les autorités ont adopté une rhétorique et des politiques anti-musulmanes encourageant les extrémistes à poursuivre la violence contre la minorité musulmane. https://youtu.be/vvHVPDO3kDQ
Onze organisations internationales de défense des droits humains ont appelé le gouvernement du SriLanka à libérer les citoyens détenus en vertu de la loi relative à la "Prévention du terrorisme", qui est utilisée arbitrairement contre les minorités religieuses.
L'armée du Sri Lanka a ouvert une enquête après que des soldats ont forcé des musulmans à s'agenouiller dans la rue pour les punir d'avoir enfreint le confinement, déclarant que des mesures disciplinaires strictes seraient prises à l'encontre des responsables.
Les musulmans du SriLanka ont exprimé leur inquiétude face à la loi relative à la "prévention du terrorisme", qui autorise la détention de quiconque pendant 2 ans sans procès, soulignant que cette loi a été utilisée pour cibler les musulmans et les Tamouls.
Des militants ont dénoncé le projet du ministre de la Sécurité publique du Sri Lanka de fermer un millier d'écoles coraniques et de banir le niqab, sous prétexte qu'il s'agit d'un "signe d'extrémisme religieux", visant ainsi explicitement la minorité musulmane.
Malgré la levée de l'interdiction d'enterrer les morts du coronavirus, le SriLanka continue de faire néanmoins polémique suite à sa décision de n'autoriser les inhumations que dans un îlot isolé de 1km2, incitant les musulmans à protester contre cette décision.
Des familles musulmanes ont porté plainte auprès du Comité des droits de l'homme de l'ONU contre la politique sri-lankaise consistant à brûler les corps de toutes les victimes du #coronavirus, une pratique considérée comme une violation de leurs droits religieux.
Les ONG de défense des droits de l'homme ont déclaré que l'insistance du Sri Lanka à incinérer les victimes du Coronavirus était une discrimination envers les musulmans et fait fi des directives de l'OMS, qui a confirmé que l'inhumation ne présentait aucun danger.
La crise de l'enterrement des musulmans au Sri Lanka s'est aggravée après que les autorités ont incinéré 19 victimes musulmanes du Coronavirus, une pratique interdite par la loi islamique. Les tribunaux ont rejeté les pétitions des familles sans justification.
Lors du sommet interconfessionnel "Paix interreligieuse" tenu au Sri Lanka, la Ligue Islamique Mondiale, avec la participation de représentants de différentes religions, a annoncé la création d'un fonds de soutien pour les familles de victimes d'actes terroristes.
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